Chevenement

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 13/03/2024

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 04/03/2024

Entretien de Jean-Pierre Chevènement au "Figaro", propos recueillis par Alexandre Devecchio et Martin Bernier, mercredi 28 février 2024.

  • Le Figaro : Emmanuel Macron a déclaré que l'envoi de troupes occidentales en Ukraine n'était pas exclu. Qu'en pensez-vous ?

    Jean-Pierre Chevènement : Cette position participe d'une fuite en avant irresponsable et très inquiétante. Les Français ont élu Emmanuel Macron comme président de la République française ; ils n'ont pas élu Volodymyr Zelensky. Et ils n'attendent pas du président de la République française qu'il défende d'abord les intérêts de l'Ukraine ou de quelque autre pays que ce soit ; ils attendent qu'il défende les intérêts de la France. S'agissant de la paix et de la guerre, il faut que notre président se souvienne que la dissuasion ne peut être mise en œuvre que pour la défense des intérêts vitaux de la France. Or, disons-le clairement, les intérêts vitaux de la France ne se situent pas en Ukraine.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 04/03/2024

Colloque du jeudi 21 mars, de 18h à 21h à la Maison de la Chimie.

Avec les interventions de :

- Thierry de Montbrial, président fondateur de l’Institut français de relations internationales, président de la World Policy Conference, auteur, notamment, de Vivre le temps des troubles (Albin Michel, 2017) ;
- Pierre Lellouche, ancien secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, ancien président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, ancien député ;
- et Renaud Girard, grand reporter, chroniqueur international au Figaro, auteur, notamment, de Quelle diplomatie pour la France ? (Le Cerf, 2017).

Rédigé par Refondation républicaine le 28/02/2024

Communiqué du bureau de Refondation Républicaine, qui réunit les amis de Jean-Pierre Chevènement et Jean-Pierre Chevènement lui-même

Les déclarations du Président de la République envisageant l'envoi de troupes en Ukraine sont très graves. Une telle fuite en avant pourrait conduire à un conflit entre deux puissances nucléaires, avec d'immenses conséquences, y compris sur notre sol. Nous refusons tout engrenage irresponsable. Ce bellicisme de circonstances, qui nous isole de nos principaux alliés, affaiblit la voix de la France. Les Français ont élu non pas Volodymyr Zelensky mais Emmanuel Macron comme président de la République. Ils attendent que celui-ci soit garant des intérêts fondamentaux de la nation. Les intérêts vitaux de la France, seuls susceptibles de motiver l'engagement de la dissuasion nucléaire, ne se situent pas en Ukraine. La France doit oeuvrer à une issue du conflit négociée entre l'Ukraine et la Russie, conforme au droit international.

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