Chevènement sur le score de Montebourg: "le vent se lève"

Rédigé par Chevenement.fr le 10/10/2011 à 11:41 | Lu 2963 fois

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Dépêche AFP, lundi 10 octobre, 10h51.

Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), s'est réjoui lundi matin du bon score d'Arnaud Montebourg à la primaire socialiste, y voyant la force de ses propres idées contre "la mondialisation libérale".

"Le vent se lève", écrit l'ancien ministre de François Mitterrand dans sa lettre d'information. Le score du député de Saône-et-Loire (17%, arrivé troisième dimanche) "traduit l'existence forte à gauche des idées que nous portons, visant à remettre en cause la mondialisation libérale".

"Ce score manifeste l'exigence d'un redressement par rapport au social-libéralisme", poursuit le sénateur. "Nous avons besoin de règles, de protections, d'un Etat stratège, d'une Europe de la croissance".

(2) Commentaires

1. Jacques CARLE le 11/10/2011 08:23

La formule est excellente, sans doute empruntée à Paul Valéry: " L'air immense ouvre et referme mon livre / le vent se lève; il faut tenter de vivre" ; on y voit la raison d'un nouvel espoir et d'une nouvelle vigueur.Souhaitons que le vent qui se lève dégage l'horizon; c'est celui du renouveau , pas celui des tempêtes! La véritable audace est là: rompre avec les pesanteurs passées et le carcan de la rigueur. Trouver de nouvelles énergies citoyennes, de nouveaux moyens de financements de la cité (et les pistes ont été clairement indiquées pour ce faire)! Redonner confiance aux gens en leur rendant la pleine citoyenneté, la conscience de leur liberté que les forces obscures de l'argent n'ont cessé d'étouffer sous la culpabilité de la dette. Dira-t-on enfin que la France est quasiment en dettes depuis le règne de Philippe le Bel avec des pics plus ou moins importants et que cette résurrection d'un vieux serpent de mer n'a d'autres raisons que de tenir les peuples en laisse! La dette des Etats n'est pas celle des particuliers! Il faut enfin pouvoir dire qu'elle peut se gérer sur le long terme et autrement qu'avec les oukases des agences de notation qui, si on les laisse faire, nous dicteront bien tôt pour qui voter avec les chantages les plus abjects. Oui, le vent de la révolte a sonné: des quatre coins de l'Europe et du monde, une voix quasi unanime: la culpabilité permanente , cela suffit!!! Belle victoire d'Arnaud Montebourg et bel appui pour l'essentiel des revendications du MRC! Une pensée émue pour Ségolène: je n'ai pas voté pour elle mais elle méritait mieux et elle vaut mieux que son destin malheureux d'une soirée électorale

2. Judith ARDON le 12/10/2011 09:26

Oui, la dette est ancienne, mais la finance débridée non. La dette a connue un pic sous Louis XIV... époque glorieuse de la France.
Quand aux Primaires, cela m'a fait penser à une partie de Poker truquée. 2 gros joueurs friqués, puis 2 francs tireurs, un sur l'aile droite, un autre sur l'aile gauche. Un seul vrai joueur, une seule dinde, Ségolène Royal. Et ils l'ont bien farcie. Pas très joli tous ça.
Attention, les primaires ne sont pas adaptées à notre système. C'est positif, mais à penser dans sa globalité.
Bon vent, odeur du large. Allez JPC ! c'est maintenant ou jamais.

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