Entretien de Jean-Pierre Chevènement à Rue89.com
Rédigé par Chevenement.fr le 06/11/2007 à 11:37 | Lu 8233 fois
Chevènement préférerait "que Ségolène s'appelle Constance", entretien à Rue89.com, propos recueillis par Julien Martin, mardi 6 novembre 2007.

Chevènement préférerait "que Ségolène s'appelle Constance"
Par Julien Martin (Rue89), 06/11/2007, 11h15
Pour l'ancien ministre, Royal trahit ses engagements en acceptant la ratification du traité européen par le Parlement.
A la veille de la délibération du bureau national du Parti socialiste sur le traité de Lisbonne, Jean-Pierre Chevènement a dit lundi à Rue89 son opposition au texte. Alors que le PS devrait se prononcer ce mardi soir pour le oui ou pour l'abstention, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) "pense qu'il faut voter non pour des raisons de forme et des raisons de fond".
L'un des plus fervents "nonistes" de 2005, lors du référendum sur le projet de constitution européenne, campe sur ses positions. Et appelle le PS à le rejoindre. Pas forcément sur le traité simplifié lui-même, mais au moins sur la méthode de ratification. Il n'est pas acceptable, selon lui, qu'un texte rejeté par référendum soit de nouveau soumis deux ans plus tard aux parlementaires.
"Je vois avec inquiétude certains dirigeants du Parti socialiste qui ont pris position pour le oui, bafouant ainsi les positions qui étaient les leurs il y a quelques mois", continue-t-il, après avoir rappelé que le projet présidentiel socialiste prévoyait un second référendum. Première visée: Ségolène Royal.
S'il tient à préciser qu'il ne fait plus partie du PS, il n'a pas oublié qu'il avait activement soutenu l'ex-candidate durant la campagne. Mais pour Ségolène Royal, qui prône le oui, Jean-Pierre Chevènement n'a plus que de l'ironie: "J'aime beaucoup Ségolène. Je préférerais simplement qu'elle s'appelle Constance." (Voir la vidéo.)
Par Julien Martin (Rue89), 06/11/2007, 11h15
Pour l'ancien ministre, Royal trahit ses engagements en acceptant la ratification du traité européen par le Parlement.
A la veille de la délibération du bureau national du Parti socialiste sur le traité de Lisbonne, Jean-Pierre Chevènement a dit lundi à Rue89 son opposition au texte. Alors que le PS devrait se prononcer ce mardi soir pour le oui ou pour l'abstention, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) "pense qu'il faut voter non pour des raisons de forme et des raisons de fond".
L'un des plus fervents "nonistes" de 2005, lors du référendum sur le projet de constitution européenne, campe sur ses positions. Et appelle le PS à le rejoindre. Pas forcément sur le traité simplifié lui-même, mais au moins sur la méthode de ratification. Il n'est pas acceptable, selon lui, qu'un texte rejeté par référendum soit de nouveau soumis deux ans plus tard aux parlementaires.
"Je vois avec inquiétude certains dirigeants du Parti socialiste qui ont pris position pour le oui, bafouant ainsi les positions qui étaient les leurs il y a quelques mois", continue-t-il, après avoir rappelé que le projet présidentiel socialiste prévoyait un second référendum. Première visée: Ségolène Royal.
S'il tient à préciser qu'il ne fait plus partie du PS, il n'a pas oublié qu'il avait activement soutenu l'ex-candidate durant la campagne. Mais pour Ségolène Royal, qui prône le oui, Jean-Pierre Chevènement n'a plus que de l'ironie: "J'aime beaucoup Ségolène. Je préférerais simplement qu'elle s'appelle Constance." (Voir la vidéo.)